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La malbouffe

16/07/2018
malbouffe

N’êtes-vous pas curieux de connaître tous les mécanismes subtils qui nous rendent si addicte à la Junkfood ( malbouffe ) ?

Nous savons que la malbouffe est malsaine, entrainant, accentuant, ou aggravant un problème cardio-vasculaire, un diabète, un surpoids, etc… la liste est longue …mais en plus des études en psychologie comportementale ont démontré que manger des cochonneries conduirait même à une augmentation d’un état dépressif … Nous savons que la malbouffe est malsaine, entrainant, accentuant, ou aggravant un problème cardio-vasculaire, un diabète, un surpoids, etc… la liste est longue …mais en plus des études en psychologie comportementale ont démontré que manger des cochonneries conduirait même à une augmentation d’un état dépressif …

N’êtes-vous pas tenté de savoir ce qui se passe dans notre cerveau quand on se remplit de cette malbouffe ? Pourquoi gardons-nous ce comportement sachant qu’il est néfaste à plus ou moins long terme sur notre santé ?

Je pense qu’il est intéressant que je vous emmène dans les coulisses des neuro-sciences pour comprendre ce qui nous pousse à aller au-delà de nos besoins quand nous consommons de la junkfood ? Pourquoi répétons-nous ces comportements à fringale incontrôlable ?

Donc commençons :

Toujours à la recherche de ce qu’il y a de nouveau mais de scientifiquement prouvé, J’ai tiré mon article des faits scientifiques relatés dans un excellent rapport « Why humans like junkfood ? » de Steven Witherly.

Cet éminent scientifique expert en comportement alimentaire et nutrition, à étudier lors de ces 20 dernières années ce qui rend une partie de notre alimentation si savoureusement irrésistible.

Selon Witherly, quand nous mangeons un aliment savoureux, deux facteurs rendent cette expérience agréable.

1er facteur : il y a déjà le fait de mettre tous nos sens en action pour manger la nourriture :

  • La Perception visuelle :  déjà de quoi ça à l’air (couleur, aspect, forme),
  • Puis l’OROSENSATION : ce que ça sent et fait en bouche (le salé, le sucré, l’acide, l’amer et l’umami… (l’umami est la cinquième saveur détectée après les autres.  L’umami correspond au gout du mono-glutamate de sodium), Cette dernière qualité est importante. Les entreprises dépensent des fortunes pour étudier le meilleur niveau de croustillant dans une chips, ou encore la meilleure quantité de bulles pétillantes pour un soda.

Toutes ces techniques associées créeront la sensation unique que votre cerveau associera à une nourriture ou une boisson.

2ème facteur :  après la sensation de manger, vient LA COMPOSITION NUTRITIONNELLE DE L’ALIMENT, glucides, graisses et protéines. Évidement pour les fabricants de malbouffe, il faut trouver la combinaison idéale capable à la fois de stimuler immanquablement votre cerveau pour un aliment tout en lui donnant l’envie d’y replonger sans fin ….

Donc comment en s’emparant des neuro-sciences, les fabricants de produits alimentaires arrivent-ils à vous faire craquer, à vous donner l’envie irrésistible pour leur marque ?

  • Par un CONTRASTE DYNAMIQUE
    Pour cela il faut combiner différentes sensations dans le même aliment.
    Ex : « une coque comestible qui va croustiller suivie de quelque chose de doux ou de crémeux et bourré d’ingrédient à saveurs agréable. Vous l’avez deviné, cette règle s’applique à beaucoup de nos aliment fétiches – le dessus caramélisé de la crème brulée, du biscuit, d’une part de tarte.
    Le cerveau adore croquer dans ce genre d’aliment.  C’est surprenant et existant.

 

  • Par une RÉPONSE SALIVAIRE
    Plus un aliment vous fait saliver, mieux il navigue correctement dans votre bouche, enrobée de salive lubrifiante, il couvre divinement vos papilles et plus il donne du plaisir à votre cerveau que votre faim n’est pas satisfaite alors que vous êtes en train d’ingérer beaucoup de calories.C’est l’une des raisons pour lesquelles beaucoup de personnes apprécient davantage les plats en sauces ou nappé de coulis, de glaçage. Les aliments  qui stimulent mieux la salivation et qui s’en imprègnent ont meilleur goût et du coup enchantent le cerveau mieux que ceux qui ne le font pas.
    Autre point extrêmement intéressant : LA FONTE RAPIDE DES ALIMENTS EN BOUCHE ET LA DISPARITION DE LA DENSITE CALORIQUE.
    Les aliments qui fondent en bouche et qui disparaissent trop rapidement en volume signalent à votre cerveau que vous ne mangez pas assez. En d’autres termes, ces aliments qui dégonflent en bouche, disent littéralement à votre cerveau que votre faim n’est pas satisfaite alors que vous êtes en train d’ingérer beaucoup de calories.
    Si vous ajoutez à cela le fondant derrière le croustillant et bien vous vous mettez à manger sans fin de cet aliment envoutant et vous enclenchez le cycle infernal des troubles de la conduite alimentaire (craquage, compulsion, hyperphagie, addictionRésultat : vous mangez plus que ce qu’il faut et vous prenez le risque d’enclencher le cycle infernal des troubles de la conduite alimentaire (craquage, compulsion, hyperphagie, addiction…)

 

Je me répète mais comprenez donc que la malbouffe a été étudiée et fabriquée pour que vous continuiez à manger encore et encore.  La junkfood est conçue pour éviter d’être rassasié trop rapidement. Vous vous surprenez alors à avaler un paquet entier de croustille et parfois même un deuxième, comme si c’était nouveau à chaque fois ! une autre fois, vous commencez par grignoter un Haribo crocodile jaune, puis un vert, suivi d’un œuf, d’une fraise Tagada (c’est pour cela que dans la même boite vous trouvez toute cette variété de bonbons qui vous permet de passer de l’un à l’autre sans réfléchir) …etc… Le cerveau s’amuse …il aime …alors pourquoi s’arrêterait-il?, c’est cool ces différences de look, de saveur, de texture, de croustilli, d’archi-mou, de grasdouillard….

 

  • Et le comble, la DENSITE CALORIQUE.
    Comment le cerveau peut-il réagir quand un aliment fond rapidement en bouche ? simplement en envoyant le réflexe de consommer davantage pour atteindre un quota de plaisir satisfaisant, le cerveau n’a pas la conscience que l’aliment est hyper calorique comme dans le cas de la malbouffe, il veut sa dose de plaisir avant tout. La malbouffe est étudiée pour convaincre le cerveau qu’il est entrain de se nourrir de plaisir mais surtout jamais suffisamment pour que vous vous disiez « ça suffit, j’ai assez mangé ». la junkfood leurre votre cerveau, l’aliment pas plutôt mis en bouche dégonfle et disparaît,  votre cerceau ne perçoit hélas que les quelques secondes où l’aliment reste gonflé, le reste, c’est du vide pour lui, donc il faut continuer à manger.

RÉSULTAT : Les aliments malsains sont tous formatés d’une façon ou d’une autre pour leurrer votre cerveau et le rendre addicte.

Mais ce n’est pas fini, regardons maintenant comment la PSYCHOLOGIE DE LA MALBOUFFE travaille vraiment contre nous

Lorsque vous mangez quelque chose de bon et savoureux, votre cerveau enregistre ce sentiment agréable dans votre mémoire.

Chaque expérience alimentaire passée est un souvenir qui peut revenir au galop à votre mémoire en quelques fractions de seconde.

Exemple : le simple fait de sentir l’odeur, ou même de lire un article sur la nourriture, ou la voire dans une vitrine, ou dans un rayon de magasin, peut déclencher les souvenirs et les meme réponses de comportement alimentaire que la dernière fois ou vous l’avez mangé. Et oui , ces souvenirs peuvent vraiment déclencher des réponses physiques comme la salivation, vous mettre l’eau à la bouche en allant même jusqu’à vous faire craquer, compulser sur cet aliment.

Tout cela amène à la question la plus importante de toutes : Comment contrer cette habitude malsaine de la malbouffe sachant que les industries agro-alimentaires dépensent des millions d’argent pour concevoir des aliments toujours plus addictifs ? Eh bien, les recherches en neuro-sciences, nous donnent des solutions. Et même si le problème vous semble venir de l’extérieur.

Je vous dis simplement, ne soyez plus une victime et passez à l’ACTION maintenant que vous en savez un peu plus. Choisissez une bonne fois pour toute d’être déterminée pour agir pour votre santé.

Tom Peters dit « LE CHANGEMENT EST UNE PORTE QUI NE S’OUVRE QUE DE L’INTERIEUR »Je suis entièrement d’accord avec lui, pour changer ces habitudes de malbouffe il va falloir vous épanouir, changer de Mindset, déprogrammer vos bonnes vieilles habitudes limitantes et en engrammer de nouvelles énergisantes.

EatCool est la méthode issue des dernières découvertes en neuro-sciences pour vous délester des troubles du comportement alimentaire qu’ils soient légers ou intenses.

EatCool est un programme qui vous donne la volonté et la détermination de retrouver la liberté de manger sans obsession, frustration ni craquage alimentaire.

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